Avec le retour au pouvoir des talibans, qui interdisent à la fois aux femmes de travailler et aux filles de poursuivre leur scolarité au-delà du primaire, les enseignantes de collège ont perdu leur travail. Elle-même Afghane, une membre de FemAid recevait sans cesse des nouvelles d’institutrices qui organisaient bénévolement des cours clandestins pour les filles, en dépit des dangers que cela représente pour elles.
Afin de permettre à ces institutrices de survivre et d’assurer la scolarité de leurs élèves – celle d’une génération de jeunes filles dont l’avenir a été condamné par les talibans –, FemAid a mis en place un système de rémunérations depuis la France.
En janvier 2022, FemAid présentait ainsi cette action :
« Les donations reçues à ce jour nous ont permis de payer 10 institutrices qui ont reçu leur salaire directement pour novembre et décembre 2021. Nous leur envoyons 5 000 afghanis par mois (soit 50 €), en attendant de pouvoir les augmenter. En vue du froid et de la famine qui se rapprochent dans cet hiver si rigoureux en Afghanistan, cela constitue une aide non négligeable.
La continuation de ces paiements dépend des fonds que nous obtiendrons et des dons. Nous prenons en charge les coûts d’envoi. »
En 2022, Samata a versé à FemAid un soutien ponctuel de 1 200 euros (approximativement le financement de la rémunération de deux enseignantes pendant un an) pour soutenir spécifiquement cette action.