Le projet est ainsi présenté sur le site Internet de l’association FemAid :
Cette préoccupation d’apparence prosaïque est essentielle dans les universités africaines, en particulier à Kisangani où nous avons effectué un séjour en octobre 2010.
Cette université dessert les étudiants venus des provinces de l’Est où se déroulent actuellement les viols les plus effrayants.
J’ai pu constater l’état épouvantable des latrines, si toutefois on peut décrire de la sorte la hutte de boue sans eau ni lumière située dans un pré infesté de serpents tropicaux, affecté aux besoins des étudiantes.
Elles en souffrent et le perçoivent comme une forme de discrimination genrée, les garçons pouvant faire leurs besoins partout, y compris dans l’espace public. On le sait bien : dans les camps de réfugiés et ailleurs, de nombreux viols ont lieu sur le chemin des latrines, ce qui ajoute aux dangers d’une situation véritablement insupportable.
Samata a versé à FemAid la somme de 1 000 € (mille euros) en 2011 pour la réalisation de ce projet.